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Grand Orient
de Suisse

Sagesse, force, beauté

Ensemble pour le progrès de l’humanité

Qui sommes-nous ?

Nos membres viennent de tous les horizons, il n’y a pas véritablement de profil type. L’âge moyen des nouveaux membres est d’environ 40 ans. Contrairement aux idées reçues, la franc-maçonnerie rassemble des personnes d’origines sociales, géographiques et culturelles très diversifiées. Cette confrérie favorise ainsi les échanges entre des personnes qui, autrement, ne se seraient sans doute jamais rencontrées. Il appartient à chacun de dévoiler ou non son appartenance. Nous respectons le choix de discrétion et c’est le seul véritable secret que vous rencontrerez en franc-maçonnerie.

Quelques membres se présentent :

Sofiane

57 ans, Marocain, initié en 2020

Quel est ton parcours de vie ?

Après avoir terminé mes études en électronique, je me suis aventuré dans le monde de la construction. Puis, j’ai bifurqué vers l’enseignement, partageant mon expérience avec les jeunes générations.

Comment t’es-tu intéressé à la franc-maçonnerie ?

Mon intérêt a été éveillé lors de discussions avec mon grand-père, un maçon lui-même. Sa vision du monde, empreinte de mystère et de curiosité, m’a intrigué. La quête d’une meilleure compréhension de moi-même, alliée à une fascination pour les rituels et la symbolique, m’a poussé vers cette voie. C’est également la recherche de l’harmonie, le désir de contribuer à un monde meilleur et la volonté de tisser des liens sincères qui m’ont attiré.

Que t’apporte ton engagement en franc-maçonnerie ?

Elle m’offre un espace de réflexion profonde, une occasion de me remettre en question, et un cadre pour me développer personnellement et spirituellement. Les débats et échanges m’aident à évoluer, à voir les choses sous un autre angle et à grandir en tant qu’individu. C’est également un rappel constant de l’importance de la remise en question et de l’ouverture d’esprit.

Est-ce que la fraternité est un élément important pour toi ?

Absolument. C’est le ciment qui unit tous les membres. Plus qu’une simple amitié, c’est un engagement profond envers les autres. Cette fraternité va bien au-delà des murs du temple, elle évoque un sentiment d’appartenance à une communauté plus vaste, qui partage des valeurs communes. Dans une société où l’individualisme prime souvent, la fraternité est une bouffée d’air frais, un rappel de l’importance de l’unité et de la solidarité.

Christophe

48 ans, Français, Initié en 2008

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis juriste de formation, mais j’ai toujours travaillé dans le domaine commercial. Ma carrière est marquée jusqu’à présent principalement par le secteur de l’innovation digitale. Il me semble que l’état d’esprit caractérise plus une personne que ce qu’elle a réalisé dans le passé. J’ai donc hâte de découvrir la suite de ma carrière qui peut être totalement différente.

Comment es-tu entré en FM ?

Le sujet m’intéressait mais j’avais quelques a priori. Je suis allé à la Fnac acheter le livre « La Franc-maçonnerie pour les nuls » et j’ai rapidement saisi tout l’intérêt de cette démarche initiatique. Une fois les fausses idées tombées, j’ai tout simplement postulé via internet en contactant une loge. Après quelque temps, j’ai eu un premier contact et j’ai décidé de poursuivre les démarches. Les membres après plusieurs entretiens et questionnements ont accepté de me faire cheminer parmi eux.

As-tu été rapidement un officier de ta loge ?

Tout le cheminement se fait par palier et naturellement on vous propose de prendre des postes progressivement de plus en plus importants. Chaque poste permet d’avoir un nouvel angle sur la loge, les symboles et soi-même. Il n’y a pas véritablement de notion de temps en franc-maçonnerie, donc les responsabilités arrivent lorsqu’il y a des changements de poste à réaliser au sein de la loge et que vos frères vous pensent capable de les assumer. Chaque changement est aussi un petit challenge qui vous permet de progresser au fur et à mesure que vous maîtrisez votre nouveau poste. Rien n’est jamais gagné, il faut toujours se remettre en question, c’est la clé de la réflexion.

As-tu déjà considéré des enseignements maçonniques dans ton travail ?

Oui je pense. J’ai clairement intégré le fait que la forme et aussi importante que le fond. L’un ne peut aller sans l’autre à moins d’accepter l’imperfection. C’est un objectif impossible à atteindre, mais tout l’intérêt est d’essayer d’y parvenir. Enfin aussi la notion d’engagement, lorsque je prends un engagement, je le tiens et en assume toutes les obligations et conséquences.

Jacques

75 ans, Suisse, initié en 1973

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis retraité. Auparavant, j’étais enseignant d’histoire dans l’enseignement secondaire vaudois.

Pourquoi avoir choisi une obédience libérale ?

Ce choix repose sur plusieurs facteurs. Le courant maçonnique libéral se refuse à toute affirmation dogmatique et n’impose aucune croyance religieuse. Ce courant considère les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine de l’appréciation individuelle de ses membres. Depuis 2012, on parle pour cette raison de « Maçonnerie libérale adogmatique ». La Maçonnerie libérale ouvre ses portes à toutes les Obédiences et reconnaît tous leurs membres ès qualités. En outre, et peut-être à cause de ses fondamentaux, la Franc-Maçonnerie libérale marque un intérêt évident pour tout ce qui relève de son corpus initiatique mais aussi, parce que majoritairement progressiste, pour ce tout ce qui touche à l’être humain dans une perspective sociétale.

Penses-tu avoir fait évoluer la société ou la FM depuis ton entrée ?

Il me semble que chaque être humain est amené à évoluer et à faire évoluer son entourage. Les fondements du processus initiatique propre à la Franc-Maçonnerie, invitent à un processus évolutif de ses membres et favorisent, dans une certaine mesure, un développement personnel qui repose sur un cheminement à la fois philosophique, symbolique et structurel, profondément ancré dans les valeurs du Siècle des Lumières.

Penses-tu avoir changé ?

Comme son nom l’indique, la Franc-Maçonnerie repose sur l’art ancien des bâtisseurs. Non par filiation, mais par ses nombreux emprunts à la symbolique issue de l’art de bâtir. Si nous ne bâtissons plus au sens matériel du terme, nous appliquons la symbolique de cet art à notre propre évolution, à la fois comme individu et comme élément constitutif du monde dans lequel nous vivons. Je crois que nous changeons en effet parce que nous ne cessons de nous construire nous-mêmes et que nous ne cessons de collaborer, même modestement, à la construction de la société dans laquelle nous évoluons.

Michel

76 ans, Belge, Initié en 1983

Quel est ton parcours de vie ?

Après des études universitaires, j’ai travaillé tout d’abord comme journaliste free-lance. La suite de ma carrière s’est déroulée dans l’administration publique et les relations internationales.

Comment t’es-tu intéressé à la franc-maçonnerie ?

J’en avais, bien sûr, entendu parler, par son rôle dans l’histoire et la culture, mais je n’avais pas d’idée plus précise à ce sujet. Ce qui m’a poussé à en savoir plus, c’est l’appartenance de certains de mes proches à la franc-maçonnerie. Car c’est un sujet qui intrigue au premier abord et qui pousse à se questionner. La découverte des valeurs humanistes que véhicule la maçonnerie est un point de départ essentiel, je pense, de toute volonté d’adhésion, sans oublier le désir de recherche, recherche de perfectionnement personnel tout autant que souhait de rencontrer les autres, particulièrement ceux qu’on n’aurait jamais, la plupart du temps, l’occasion de pouvoir rencontrer ailleurs et autrement.

Que t’apporte ton engagement en franc-maçonnerie ?

Une vision plus large de l’homme et de la société, grâce à un apprentissage perpétuel, un effort pour voir plus haut et plus loin, pour élargir mon champ de conscience. Des réflexions par des travaux en commun en éloignant au maximum les préjugés et les dogmes grâce à des débats respectueux de la parole de tous dans un esprit de tolérance, de liberté d’expression et d’égalité des droits. Sans oublier que toute recherche libre s’accompagne du doute.

Est-ce que la fraternité est un élément important pour toi ?

C’est un élément primordial. C’est un lien qui s’établit progressivement avec les autres francs-maçons et qui n’est pas seulement un lien d’amitié mais qui est aussi le sentiment d’un devoir : celui de se comporter vis-à-vis des autres «dans un esprit de fraternité» (comme le dit l’article premier de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme) ; un devoir que l’on ressent comme nécessaire, au-delà des francs-maçons eux-mêmes et dans une perspective idéale, vis-à-vis de tous les êtres humains au sein d’une grande chaîne universelle symbolique. Dans un monde qui tend à nous diviser et à nous opposer les uns aux autres, la fraternité, c’est, au contraire, une volonté de chercher, par-delà nos différences respectives, ce qui nous réunit tous. Je crois que nous sommes là au cœur de l’idéal maçonnique.

Nicolas

56 ans, Français, Initié en 2014

Peux-tu nous parler de toi en quelques mots ?

Originaire des Vosges, je vis en Haute-Savoie depuis 1992 à la sortie de mes études. Je suis marié et j’ai deux enfants d’une première union. Ingénieur, je travaille en France.

Qu’est-ce qui a fait que tu as rencontré la maçonnerie ?

Dans mon enfance, un ami de mes parents que j’admirais par sa culture et sa vision de la société avait des discussions avec mon père sur tous les sujets dont la Franc Maçonnerie. Sans le savoir, il a planté une graine. Je ne saurai jamais si ni lui ni mon père étaient de Francs-Maçons mais je me suis construit sur leur exemple. Mon objectif premier était de construire ma vie et je ne me suis plus soucié de Franc Maçonnerie avant d’avoir eu le sentiment que mon but était atteint. Aujourd’hui, j’ai envie de contribuer modestement à l’amélioration de la société. Pour cela, j’avais besoin de clés. Je me suis rappelé mon passé et pensé que c’était probablement un Franc Maçonnerie que je pourrais trouver ces clés.

Comment es-tu devenu Franc Maçon ?

J’ai toujours cru qu’un Franc-Maçon était coopté. J’ai attendu des années que quelqu’un vienne et me juge digne d’être initié. Je croyais également qu’il fallait être riche et influent pour prétendre devenir Maçon. Et puis j’ai fini par en avoir marre d’attendre alors j’ai commencé à me renseigner, à demander à mes amis s’ils en étaient ou si dans leurs connaissances il y en avait un. Je pensais alors que c’était une société secrète et j’ai conclu assez vite (c’était en 2014) que ce n’était pas le genre à s’afficher sur internet. D’ailleurs, à l’époque, avec les mots clé Franc-Maçonnerie Annecy/Haute-Savoie… Je tombais sur une page du GODF à Paris qui parlait d’une loge à Lyon. C’était beaucoup trop loin. Après avoir perdu espoir et m’être dirigé vers le Lions club et le Rotary, mon meilleur ami m’a dit avoir acheté une maison à un Franc-Maçon, qu’il avait discuté avec lui et qu’il allait être initié. Il a parlé de moi à sa loge et son vénérable maître m’a contacté, j’étais coopté et c’était en Suisse !!

Tu n’as pas choisi ta loge alors ?

Non, la description que le Vénérable m’en avait faite m’a convaincu que j’étais au bon endroit, j’ai donc confirmé mon intention de devenir Franc-Maçon dans la Respectable Loge Mozart & Voltaire.

Cela aurait-il pu être différent ? Aurais-tu pu faire d’autres choix ?

Oui mais je ne l’ai su qu’après avoir rencontré le Vénérable qui m’a expliqué la pluralité des loges du Grand Orient de Suisse et d’autres obédiences masculines ou mixtes, régulières ou libérales et même des loges féminines. J’ai découvert également qu’il y avait des loges Françaises proches de chez moi.

Ce que je retiens de la Franc-Maçonnerie :

Les loges sont composées d’hommes et femmes qui ont choisi la franc-Maçonnerie non pas pour constituer un réseau mais pour partager des valeurs essentielles qui pourraient sembler désuètes mais qui sont fondamentales : la tolérance, le respect des autres et de soi-même, la liberté de conscience. La Franc-Maçonnerie m’a donné les outils et un apprentissage pour mieux les comprendre et les appliquer dans mon quotidien. La route est longue mais chacun d’entre nous (et là parle en profane) a le devoir moral de se bonifier et essayer de tirer son entourage vers le haut. La Franc-Maçonnerie est la meilleure école pour cela.

S’il ne devait y avoir qu’une seule chose à retenir de ton parcours initiatique, ce serait quoi ?

Sans hésiter, la bienveillance et le sentiment de soutien des Frères présents le jour de mon initiation et qui se poursuit aujourd’hui.

Alexandre

55 ans, suisse et français, initié en novembre 2000

Pourrais-tu brièvement te présenter ?

Après des études de philosophie à Toulouse, en France, je me suis installé en Suisse, à Lausanne, en 1992, ville que je n’ai plus quittée. J’ai d’abord été professeur de philosophie au lycée français de Genève, puis, jusqu’à ce jour, dans une institution internationale réputée de Lausanne.

Pour quelles raisons es-tu devenu Franc-maçon ?

En 1999, je cherchais un endroit supplémentaire pour philosopher, outre ma salle de classe ou les sociétés de philosophie. Mes lectures m’ont tout naturellement conduit vers la franc-maçonnerie, espace de partage philosophique privilégié. Mais ce que j’ai découvert allait bien au-delà de ce que j’imaginais.

Pourquoi cela ?

La franc-maçonnerie est certes un endroit où on échange des connaissances, des perspectives, des réflexions, mais ce n’est pas le plus important. Quelles que soient les études, les positions sociales, les croyances, les options religieuses ou politiques, tous les membres d’une loge s’écoutent et se parlent librement, car ils savent premièrement que ce qu’ils disent ne sera pas répété en dehors du temple, et deuxièmement que personne ne les jugera. A ma connaissance aucun espace dans la société n’offre une telle liberté.

Est-ce facile de créer un espace aussi particulier ?

La méthode maçonnique n’est pas facile, et elle ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Chaque maçon travaille sur lui-même pour être dans l’écoute, le non-jugement, s’enrichir de la présence de l’autre et de ses différences.

Mais en principe n’a-t-on pas peur des différences ?

Et la peur entraîne le rejet, parfois même la violence. L’initiation maçonnique nous apprend à inverser ce processus. L’altérité ne nous menace pas, elle nous nourrit. Celui qui n’entretient des relations sociales qu’avec ses semblables est inéluctablement appelé à s’appauvrir. C’est ce qui arrive souvent dans les cercles politiques ou religieux. Les gens se rassemblent parce qu’ils partagent les mêmes convictions. La vérité est dogmatique, figée, définitive. Chacun est satisfait parce que l’autre confirme ses certitudes personnelles. Au contraire, ce qu’a perçu la franc-maçonnerie, c’est que l’autre ne doit pas confirmer ce que je sais mais m’apprendre ce que je ne sais pas, et même susciter le doute, initier une remise en question.

Ta dernière remarque me conduit à te demander pourquoi avoir choisi le GOS plutôt qu’une autre obédience maçonnique ?

Le Grand Orient de Suisse, est une obédience qui n’impose pas un livre sacré en loge, se différenciant ainsi des obédiences dites « régulières ». Certaines loges qui composent le GOS choisissent de le faire, donnant ainsi une connotation davantage spiritualiste et symbolique, d’autres choisissent de n’avoir aucune référence religieuse, même symbolique, et de travailler au progrès de l’humanité. La structure du GOS n’est pas pyramidale, ce qui signifie que l’organe directeur du GOS ne peut s’immiscer dans les affaires internes d’une loge. Chaque loge, c’est-à-dire chaque groupe de francs-maçons, doit avoir sa personnalité propre, et ses choix propres. Pourquoi j’ai choisi le GOS ? Pour tout cela, c’est-à-dire une obédience qui cultive la liberté et qui encourage les différences entre les groupes humains.

Selon toi, la franc-maçonnerie réponds-t-elle encore aux besoins du monde contemporain ?

Plus que jamais à mon sens. La crise du Covid, et le confinement ou semi-confinement, a eu aussi des effets bénéfiques. Chacun s’est recentré sur des valeurs essentielles, la valeur de la nature en particulier, alors que notre planète n’a jamais été autant menacée. La valeur du temps, dans une vie toujours plus trépidante. La valeur de la famille, de l’amitié, de la santé, bien loin du culte de l’ego, du paraître, de la réussite professionnelle à tout prix.

Les valeurs maçonniques et la pratique maçonnique répondent clairement à cette nouvelle prise de conscience. Offrir un espace de réflexion, protégé du tumulte de la vie ordinaire, pour se retrouver, se recentrer, cultiver les valeurs fondamentales, la dignité, le respect de l’autre en toutes circonstances, et apprendre à les mettre en pratique. L’homme d’aujourd’hui n’a jamais été autant connecté mais peut-être qu’il ne s’est jamais senti aussi seul et en manque de valeurs. Créer des liens est une urgence, liens entre soi et soi, liens entre soi et l’autre, liens entre soi et le tout, tel est notre ambitieux projet.

Thomas

44 ans, Suisse, Initié en 2016

Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Marié, père de deux enfants, j’ai de nombreux centres d’intérêts : musique, jardinage, poésie, écriture, cuisine, voyages, rencontres. Je travaille dans les langues, dans un domaine où l’éclectisme est nécessaire pour s’adapter à des situations nouvelles à chaque mission. Ma famille et beaucoup de mes amis sont au courant de mon appartenance. Mes amis, mais aussi mes enfants, me posent parfois des questions sur la franc-maçonnerie, ce qui est souvent le début de longs échanges intéressants.

Comment définirais-tu la franc-maçonnerie ?

Chaque franc-maçon en aura sa propre définition en fonction de son engagement, de ses attentes et de l’expérience qu’il en a faite.
Une première définition est déjà dans le nom : un franc-maçon se doit d’être franc, c’est-à-dire avoir la pensée libre et honnête, et il se doit de construire en toutes circonstances, idéalement des ponts plutôt que des murs.
La franc-maçonnerie est avant tout ce que chacun en fait.

Que t’as apporté la franc-maçonnerie ?

Des rencontres variées et souvent formidables. Un refuge paisible dans ce monde parfois inquiétant. Du calme, de la sérénité. Apprendre à défendre mes idées posément sans perdre mon ouverture d’esprit envers les autres.

Pourquoi t’être dirigé vers le Grand Orient de Suisse ?

Je cherchais une obédience qui offre à la fois un développement personnel, intellectuel et moral, tout en étant aussi ancrée dans la société et ouverte sur le monde moderne. Je crois l’avoir trouvée.

Heinz

78 ans, Suisse, Entrepreneur

Qu’est-ce qui t’a amené à entrer en FM?

En 1992, on m’a demandé si je connaissais l’organisation maçonnique ! Je me suis renseigné et j’ai répondu à l’appel d’adhésion. J’ai trouvé le concept d’organisation mondiale de personnes partageant les mêmes idées intéressant. Les valeurs apportées par chaque membre de l’organisation ainsi que les échanges avec des personnes que je n’aurais jamais rencontrées sans la franc-maçonnerie ont été et sont toujours un grand enrichissement intellectuel.

Qu’est-ce que la franc-maçonnerie t’a apporté ?

La franc-maçonnerie est une école de vie. A l’aide de symboles, de conversations et d’échanges avec différents membres de toutes les couches de la société et de tous les statuts, tous les thèmes de la vie sociale, à l’exception de la religion et de la politique, sont discutés librement, sans tabous ni idées préconçues. Chaque franc-maçon est un être humain avec une opinion qu’il a acquise au fil du temps, de l’enseignement des valeurs et du respect de ceux qui pensent différemment, de l’éducation parentale et de l’expérience professionnelle – et qui l’a marqué.

Quelle recommandation ferais-tu à un profane qui aimerait entrer en franc-maçonnerie ?

Toute personne, dès l’âge de 25 ans, libre de tout dogme, quelle que soit sa classe sociale, son niveau d’éducation ou sa nationalité, porte en elle des valeurs et des opinions transmises et pourrait donc être un membre potentiel de la franc-maçonnerie.

Didier

45 ans, Afrique de l’Ouest, Initié en 2015

Peux-tu te présenter rapidement ?

Je m’appelle Didier. je suis originaire de l’Afrique de l’Ouest.

Qu’est-ce qui t’a amené à entrer en Franc-maçonnerie ?

Un éveil à la spiritualité et à la philosophie dès mon jeune ayant engendré en moi une quête permanente de connaissance plus approfondie de moi-même, de l’être humain et du monde qui m’entoure. Un amour pour l’humanité et une disponibilité à ouvrir large mon cœur pour accueillir certaines valeurs qui peuvent sembler universelles et contribuer à un monde plus fraternel.

Qu’est-ce que la FM t’a apporté ?

Beaucoup plus de fraternité, de quiétude et de sérénité dans ma quête de m’améliorer et de contribuer pour ma part à l’idéal commun d’amélioration de la société. Elle m’apporte également l’opportunité unique d’un apprentissage continu à l’école de la vie.

Comment t’impliques-tu en loge ?

Je m’implique de manière active à travers ma participation assidue aux travaux et l’exercice de responsabilités aidant au bon fonctionnement de la loge.

Philippe

53 ans, Franco-Suisse, Initié en 2000

Peux-tu te présenter ?

Je suis chef d’entreprise actif dans le domaine de l’agroalimentaire, Franc-maçon initié dans les Alpes Maritimes depuis 2000.

Quel a été ton premier contact avec la FM ?

Un ami de la famille m’a parlé du symbolisme et du travail des Maçons, j’ai suivi les démarches nécessaires pour intégrer cette association.

Qu’est-ce que la FM t’a apporté ?

La FM m’a ouvert des possibilités de rencontrer des personnes que je n’aurai pas croisé dans mon milieu social et professionnel, cela m’a permis d’élargir mon champs de pensées et de contempler de nombreux points de vues contraire aux miens bien que complémentaires quand abordés symboliquement avec l’écoute spécifique à la Franc Maçonnerie.

Penses-tu avoir apporté quelque chose à la FM ?

Oui, chacun apporte quelque chose même s’il ne le sait pas toujours. Pour ma part, je pense avoir enrichi les débats de par mes expériences vécues et par mon envie de trouver de nouveaux amis de divers horizons, le bonheur de participer à nos réunions est communicatif.

Francesco

46 ans, Suisse, Initié en 2010

Pourrais-tu nous parler de toi ?

Après presque 20 ans dans l’armée, j’ai pris une autre orientation professionnelle. J’ai quitté le monde bien réglé de la vie militaire pour travailler dans la maintenance, en tant que technicien frigoriste. Depuis 2010, je suis franc-maçon. J’ai longtemps cumulé l’état de militaire avec celui de franc-maçon. Je suis marié et père de deux enfants. Ma famille est informée de mon appartenance. Même si je ne cache pas cette dernière, ma famille ne le divulgue pas. C’est un choix qui me revient et qui est accepté par ceux qui me côtoient.

Pour toi, quelle est la meilleure définition de la maçonnerie ?

La franc-maçonnerie est un état d’esprit, une reconnaissance profonde de nos valeurs pour lesquelles les franc-maçons se retrouvent, à savoir, l’humanité, la tolérance, la fraternité, l’estime et le respect. Une autre valeur est la bienveillance que manifestent chacun des frères pour les autres et l’humanité.

Qu’est-ce qui fait la spécificité d’un franc Maçon ?

Un Franc-maçon est un homme libre et de bonne moeurs. Même si certains semblent oublier que la franc-maçonnerie n’est pas faite pour ses propres ambitions, elle ne tolère pas les magouilleurs, les affairistes… même s’ils sont présents en son sein comme pour toute autre organisation, association, club ou entreprise…

Pourquoi avoir fait le choix du Grand Orient de Suisse ?

Après un passage dans une autre obédience, et suite à mon changement de vie professionnelle, je recherchais une loge qui puisse m’accueillir et qui corresponde à mon état d’esprit. J’ai eu un échange avec un Vénérable Maître qui m’a soutenu que la recherche des franc-maçons est celle du cœur.. Cela correspond en tout point à mes attentes. Je ne regrette pas ce choix qui s’est révélé salutaire pour moi.

Martin

51 ans, Suisse, Initié en 2014

Quel est ton parcours de vie ?

Je suis né et j’ai grandi à Genève. Après mes études, je suis devenu entrepreneur et j’ai repris ou créé 8 entreprises, notre groupe aura d’ailleurs 40 ans en 2024. Je suis marié depuis 25 ans et j’ai deux garçons qui ont des valeurs de Partage, d’Implication et de Développement personnel.

Qu’est-ce que t’apporte ton engagement en FM ?

La première chose, je dois dire, c’est une réelle amitié entre personnes de tous rangs et de tous bords. J’ai appris à travailler sur moi, à partager et à réellement écouter, ce qui m’a permis de beaucoup mieux saisir les tenants et aboutissants de ma vie professionnelle et personnelle. Cela a été clé dans mon couple, avec ma famille, avec mon entourage et avec mes collègues.

Comment vis-tu cette fraternité ?

J’ai énormément de plaisir à retrouver mes amis deux soirs par mois pour partager nos réflexions et nos questionnements. Au-delà de ces rencontres prévues, avec plusieurs de nos Frères, nous nous sommes impliqués et investis dans des œuvres caritatives durant la période du Covid et nous venons en aide régulièrement, avec nos outils, pour soutenir des causes justes et sociales.

Pour terminer, je dirai qu’être Franc-Maçon a fait de moi un homme meilleur… et ce n’est pas moi qui le dit, c’est mon épouse.