Les signes distinctifs

Les francs-maçons se reconnaissent entre eux par un certain nombre de signes. Il en existe de très nombreux, au moins un ou deux par degré, parfois davantage, sachant qu’un « degré » (ou « grade ») est le niveau auquel le maçon est parvenu dans son cursus maçonnique (par exemple : apprenti, compagnon et maître).

Chacun de ces signes présente un caractère symbolique spécifique qui s’incorpore à l’ensemble des éléments constitutifs des rituels de chaque degré.

La finalité des signes réside moins dans la reconnaissance réciproque des maçons entre eux que dans l’appropriation physique, par des gestes précis, d’éléments symboliques essentiels. En ce sens, on peut comparer les signes maçonniques à certaines pratiques sociales comme le fait de se serrer la main ou de tendre celle-ci pour une prestation de serment ; on pourrait évoquer aussi, par exemple, le code des signes des motards lorsqu’ils se croisent sur la route.

Toutefois, il est faux de s’imaginer qu’un profane pourrait réussir à se faire passer pour maçon par des signes maçonniques puisque, dès l’amorce d’une conversation, il se trouverait profondément embarrassé !